Réalisation : Marc ALLÉGRET (1931)
Scénario : Hans H ZERLETT
D'après l'opérette de HERVÉ
Livret  :Henri MEILHAC, Albert MILLAUD et Ernest BLUM
Adaptation  :Jacques BOUSQUET
Directeurs de la photographie : Roger HUBERT, Théodore SPARKHUL
Musique : Michael LEWIN
Production Vandor-Film/Ondra-Lamac-Film-
Distribution Braunberger-Richebé
Durée : 106 minutes
Programé au Paramount du 4 au 10 décembre 1931
 
Célestin/Floridor : RAIMU
Denise de Flavigny, dite Nitouche : Janie MARÈSE
Le major : André ALERME
Le lieutenant de Champlatreux : Jean ROUSSELIÈRES
Corinne : Edith MERA
La mère supérieure : Alida ROUFFE
Gimblette : Suzy LEROY
Le directeur du music-hall : Edouard DELMONT
L'évêque : Anthony GILDES
Le sergent-chef de permanence : Jean RENOIR



Cette joyeuse opérette est signée Florimond Rongé, dit Hervé (1823-1892), l'un des hommes de spectacle les plus en vue du Second Empire. Le livret est dû à Henri Meilhac (1831-1897), vieux routier du théâtre de Boulevard, en collaboration avec Albert Millaud. L'œuvre fut créée à Paris, au Théâtre des Variétés, le 26 janvier 1883, avec Anna Judic dans le rôle titre, l'orchestre étant dirigé par Marius Boullard, et connut un vif succès (365 représentations), qui se prolongea au siècle suivant, jusqu'à dépasser la millième.Il existe quatre adaptations à l'écran : la plus ancienne, muette, est due à un Italien, Mario Caserini (SANTARELLINA, 1912); la plus connue est celle-ci; la même année, une version allemande fut tournée par Carl Lamac, avec Anny Ondra en vedette; en 1953, un remake en couleurs sera réalisé par Yves Allégret (frère de Marc), avec Pier Angeli (Nitouche) et Fernandel (Floridor). Initialement, ce remake devait être confié à Max Ophuls, qui avait conçu une adaptation très libre de la pièce, restée inédite.Marc Allégret dirigera à nouveau Raimu en 1932 dans LA PETITE CHOCOLATIÈRE, puis dans FANNY, et plus tard, notamment dans GRIBOUILLE et L'ARLÉSIENNE. Parmi les figurants du film, on trouve Edwige Feuillère, Simone Simon et Viviane Romance (toutes trois débutantes), Michel Duran (le futur critique cinématographique du "Canard enchaîné") et... Jean Renoir, méconnaissable en sergent-chef de permanence à la caserne.


Au couvent des Hirondelles, les jeunes pensionnaires rongent leur frein en rêvant de la grande vie. L'une d'elles, la mignonne Denise de Flavigny, dotée d'un joli filet de voix, est couvée par l'austère maître de chapelle de l'institution, M. Célestin, qui sous le pseudonyme de Floridor compose en cachette de la musique légère. Il a donné à la jeune fille le surnom de Nitouche. Le voici précisément chargé par la mère supérieure d'escorter sa protégée dans sa famille, le soir même où une de ses œuvres va être créée au théâtre. Ravie de l'aubaine, Nitouche accompagne l'organiste et trouve même le moyen de monter sur les planches, remplaçant au pied-levé la vedette défaillante. Son triomphe est tel qu'à l'issue de la représentation elle est enlevée, au grand désespoir de son mentor, par un peloton de dragons qui ont décidé de la fêter dignement au mess de la caserne. Elle y fait la connaissance du fringant lieutenant de Champlatreux, lequel n'est autre que le fiancé auquel sa famille le destine, et qu'elle boudait jusqu'alors. Au petit matin, Nitouche est de retour au couvent, un peu penaude, mais elle a la surprise de trouver son bel officier qui l'attend. Et tout se termine dans l'allégresse générale.




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