Réalisation  Marc ALLÉGRET (1932)
D'après la pièce de Paul GAVAULT
Directeur de la photographie  Georges PÉRINAL  
Assistant-réalisateur  Pierre PRÉVERT
Production  Établissements Braunberger-Richebé
Durée  109 minutes

Félicien Bédarride  RAIMU
Paul Normand  Pierre BERTIN
Benjamine Lapistolle  Jacqueline FRANCELL
Rosette, l'amie de Félicien  Michèle VERLY
Julie, la bonne  Simone SIMON
M Lapistolle  André DUBOSC
Hector de Pavesac  Jean GOBET
M Mingassol  Anthony GILDÈS
Pinglet, le chauffeur  Lucien ARNAUD
Floride Mingassol  Loute ISNARD


Avant d'être un film, "La petite chocolatière" fut d'abord une comédie en quatre actes de Paul Gavault, qui connut un grand succès lors de sa création au Théâtre de la Renaissance, le 23 octobre 1909. Le cinéma s'empara de l'œuvre dès 1913 avec une adaptation d'André Liabel dans laquelle Victor Boucher retrouvait son rôle de Paul Normand. Puis vinrent les adaptations de René Hervil (1927), Marc Allégret (1931) - dans laquelle André Dubosc retrouve son rôle de Lapistolle créé au théâtre - et André Berthomieu (1949).Paul Gavault (1866-1936), auteur dramatique à la production aussi variée qu'abondante, fut à plusieurs reprises adapté à l'écran avec L'IDÉE DE FRANÇOISE (Robert Saindreau, 1923), MA TANTE D'HONFLEUR de Robert Saindreau (1923), D. B. Maurice (1931) et René Jayet (1948), LE CRIME DU CHEMIN ROUGE (1932), de Jacques Séverac, d'après "Les Yeux du Cœur".Parmi les pièces que Paul Gavault écrivit en collaboration, l'écran adapta aussi MADEMOISELLE JOSETTE, MA FEMME, de Gaston Ravel (1927) et André Berthomieu (1932 et 1950), UN COUP DE TÉLÉPHONE, de Georges Lacombe (1931) et L'ENFANT DU MIRACLE, de D. B. Maurice (1932).

  Félicien Bédarride, peintre excentrique, et son amie Rosette vont passer quelques jours dans la villa de leur ami Paul Normand, employé au ministère de la Mutualité. Leur arrivée est ponctuée de quelques remarques désobligeantes de Félicien quant à l'état de la maison et la taille du jardin. Mais huit jours plus tard, le trio trinque à l'amitié tandis que Félicien se voit déjà membre de l'Institut. Une lettre vient troubler cette douce harmonie : M. Mingassol, chef de bureau de Paul et son futur beau-père, annonce sa venue, en compagnie de sa fille. La nuit qui précède, la maisonnée est éveillée par l'arrivée bruyante de Benjamine Lapistolle, fille d'un célèbre chocolatier. Sa voiture étant accidentée, elle réclame l'hospitalité. Avec un incroyable sans gêne, elle s'empare de la chambre de Paul, scandalisé. Quant à son chauffeur, il repart chercher une voiture neuve et enlève au passage Julie, la bonne de Paul. Le lendemain, M. Mingassol trouve Rosette et Benjamine prenant leur petit déjeuner en petite tenue. Outré, il rentre chez lui sur-le-champ et rompt les fiançailles de sa fille avec Paul. Presque en même temps, Benjamine rompt les siennes avec un certain Hector de Pavesac, amoureux surtout de sa fortune. Benjamine commence à s'intéresser à Paul, le seul homme qui non seulement ne lui fait pas la cour mais qui, de plus, lui dit ses quatre vérités sans aucun ménagement. Bédarride, toujours très opportuniste, a trouvé le moyen de se faire embaucher comme portraitiste par M. Lapistolle et s'emploie activement à rapprocher les deux jeunes gens. Mais, contre toute attente, Paul retourne au ministère où, il ne parvient ni à regagner la confiance de son chef de service, ni à renouer ses relations avec sa fiancée.Poursuivi par Benjamine, que Bédarride a lancé sur ses traces, il se voit congédié à la suite d'une inconvenance de la jeune fille à l'égard du ministre lui-même. Paul refuse toujours d'épouser Benjamine. Cependant, lorsqu'elle vient lui annoncer, déguisée en religieuse, qu'elle veut se retirer dans un couvent, il la prend dans ses bras et lui avoue enfin son amour.


  Une autre affiche du film


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